Bien utiliser les outils d’entretien

Le nettoyeur à haute pression est un outil efficace pour retirer les saletés les plus persistantes qui peuvent se coller à la coque du bateau ou sur les éléments sur le pont. Toutefois, il faudra utiliser cet équipement avec précaution pour ne pas abîmer le teck, le gel-coat et les joints. Travaillez toujours avec la bonne pression en gardant la tête du nettoyeur à 50 cm loin de la surface à nettoyer. L’utilisation d’une brosse dure peut également avoir de mauvais effets sur le teck. Sur le long terme, celle-ci risque de creuser le bois. Et pour finir, il y a les éponges disposant d’un côté grattant. Ce côté grattant doit uniquement servir pour nettoyer les surfaces solides. Si vous vous en servez sur du plexiglas, vous risquez de voir des rayures apparaître. Évitez aussi d’être trop brutal lors du nettoyage, même s’il est nécessaire de frotter vigoureusement, il faut faire attention à l’état du matériel à nettoyer.

Faire attention aux produits chimiques

Le nettoyage sur un bateau implique souvent l’utilisation de produits chimiques corrosifs. Il est de ce fait important de porter des protections pour ne pas entrer en contact avec ces produits. Le port d’une combinaison, de lunettes et de gants est le minimum recommandé. Ensuite, il faudra utiliser les produits en respectant leurs notices d’utilisation. Si vous employez un produit de la mauvaise manière, vous risquez d’endommager votre bateau ou de vous faire mal. Il faut par exemple faire attention à l’eau de javel qui risque de créer des porosités sur le gel-coat. Évitez également d’utiliser l’acétone sur certains types de plastique, car le produit risquerait de les matifier ou de les voiler.

Bon à savoir avant le carénage

Il faut d’abord nettoyer la coque du bateau en grattant toute la surface. Pour ce faire, utilisez un grattoir afin de retirer les couches d’antifouling usagées. Ensuite, optez pour des raclettes pour décoller les coquillages et autres mollusques. Pour enlever les algues, par contre, lavez l’ensemble à l’aide d’un jet d’eau haute pression. Une fois la coque sèche, appliquez sur l’ensemble une nouvelle peinture d’antifouling. Veillez à bien protéger la ligne de flottaison. Pour l’hélice et son arbre, leur entretien est indispensable pour le bon état du navire. Attention : vous ne devez jamais faire usage de l’antifouling de la coque pour ces deux composants. Les matériaux avec lesquels ils ont été conçus ne conviennent pas non plus et peuvent entrainer davantage de la corrosion. De même pour l’acide chlorhydrique. Il faut tout simplement les gratter et les poncer.

Quelles sont les étapes à suivre ?

Pour réussir un carénage, il faut suivre différentes étapes. La première d’entre elles consiste à tirer l’appareil hors de l’eau. Avec les bateaux de petite taille, cette opération est facile et ne requiert pas beaucoup de temps. Pour un navire plus grand et volumineux, vous pourrez rencontrer quelques difficultés. Le mieux serait de demander de l’aide. Seul, vous risqueriez d’endommager votre trésor. Avec un coup de main, vous gagnerez beaucoup de temps. Le carénage dure en général deux jours. Le premier étant le nettoyage de l’ensemble, et le deuxième s’agit de l’application de la couche d’antifouling, après laquelle on retire directement les adhésifs. Beaucoup profitent de cette opération pour changer les anodes. Cette action doit toutefois se faire le dernier jour, juste avant de remettre le bateau à l’eau. Avant que l’appareil retrouve son élément, vérifiez bien que la peinture soit sèche et que tous les petits composants soient en bon état.

Différentes types de bateau à moteur

En général, il existe six types de bateaux à moteur : les auxiliaires, petits bateau pneumatiques très courants faits en PVC ou hypalon avec un plancher gonflable. Les jets skis sont très faciles à utiliser pour une à trois personnes qui aiment les sensations fortes. Le bateau à étrave ouverte ou bowrider qui est un bateau de croisière pas très grand et très personnalisable. Ensuite, les bateaux semi-rigides ayant une coque rigide et des flotteurs gonflables sont disponibles en différentes tailles mais ils manquent d’espace intérieur. Les bateaux de cabines possèdent un hébergement basique pour deux personnes et d’autres types suivant le besoin. Enfin, le bateau de pêche sportive est le bateau idéal pour la famille.

Utilisations des bateaux à moteur

L’utilisation de ces différents bateaux à moteur est aussi très variée : les auxiliaires sont recommandés pour la navigation de plaisance et le transport de marchandises d’un lieu à un autre. Les jets skis servent à atteindre les endroits inaccessibles en bateaux comme certaines plages paradisiaques. Le bateau à étrave ouverte est utilisé comme un bateau de croisière. Concernant les bateaux semi-rigides, ils sont classés comme bateau de plaisance et sont très utilisés pour le secourisme en mer ou le transport de cargaison. Avec sa vitesse, sa performance et son confort, les bateaux de cabine sont recommandés pour la croisière et les courses nautique surtout les croiseurs à haute altitude. Les bateaux de pêche sportive sont, comme leur nom l’indique, recommandés pour la pêche.

Les pièces administratives

Chaque bateau doit disposer d’une plaque signalétique indiquant plusieurs informations. Parmi ces informations figurent : le nom du constructeur, le modèle du bateau, sa catégorie, sa capacité maximale en termes de charges (marchandises et personnes) et la puissance maximale du moteur. Ils doivent également posséder une immatriculation présentée à l’arrière et sur les deux flancs de la coque.
Aussi, pour pouvoir naviguer, le chef de bord doit posséder un permis de plaisance côtière pour les déplacements limités à six milles marins et un permis de plaisance hauturière pour les voyages sans limites de distance précises.

Les zones de navigations

Avant de prendre la mer, le chef de bord doit repérer les endroits ainsi que les abris dont il peut disposer en cas de problème. Concernant les zones de navigations, il y en a trois : la zone basique qui se trouve à deux milles d’un abri, la zone côtière à six milles et la zone hauturière qui se trouve au-delà de six milles. Un bateau ne peut naviguer qu’au niveau des zones où il est autorisé à le faire.
Aux trois zones s’ajoutent aussi les zones où la navigation est strictement interdite : les zones de baignade et les zones protégées.

La limitation de vitesse

Le non-respect des limitations de vitesse est souvent les sources principales des accidents. Dans les ports, la vitesse des navires ne doit pas dépasser les trois nœuds et durant la navigation elle ne doit pas dépasser les 5 nœuds.

Comment éviter les usures mécaniques

Avec les matériaux utilisés aujourd’hui, les fibres de tissu peuvent se casser à cause de leurs fortes résistances et le fasseyement qui peut survenir. Ces cassures sont très fréquentes sur les bordures et la chute. Un délaminage peut survenir à ses endroits pour les matériaux laminés. Pour minimiser les dégâts, l’installation d’un enrouleur ou un emmagasineur sur le génois. Vous pourrez alors le dérouler facilement. Si des problèmes fasseyement surviennent encore après avoir bordé le plat-au-près, pensez à vérifier la tension du nerf de chute. Il se peut que celle-ci soit insuffisante. Vous devez alors le rectifier sans trop exagérer pour éviter que la voile soit bridée.

Comment réagir face au ragage ?

Le ragage peut favoriser l’usure sur un point précis souvent au niveau des chandeliers, des cordages ou encore sur les barres des flèches. Vous aurez besoin de patchs de tissu insignia pour apporter plus de protection à la voile. Vous pouvez les placer à l’endroit où la voile passe sur les barres de flèche. En ce qui concerne les autres pièces métalliques, vous devez recouvrir avec l’adhésif vulcanisant.

Le rinçage des voiles : pour mieux les préserver

Le rinçage des voiles est indispensable à chaque fin de saison. Il faut le faire avec de l’eau claire pour enlever toutes les traces d’eau de mer encore présente sur la voile. Sans cela des moisissures peuvent se former sur celle-ci durant la période d’hivernage du bateau. Les particules de sel favorisent en effet l’apparition de l’humidité. Elles sont également très corrosives et peuvent détruire les accessoires métalliques qui constituent votre voile. Cependant, si des points noirs apparaissent sur la voile, vous devez la mettre dans un bac immense et la laver avec l’eau savonneuse. Si les taches refusent de disparaître, optez pour l’acide oxalique. Après l’avoir dilué, vous devez la surface tachetée. Pensez à rincer votre voile avec de l’eau claire pour éviter que le produit n’endommage le tissu.

N’oubliez pas de sécher les voiles

Vous devez sécher votre voile avant de le mettre en stockage. Pour le faire, vous devez la hisser et la border. Votre voile prendra environ une heure pour sécher. Cependant, assurez-vous qu’une fois mouillé, aucun problème de fasseyement ne survient et qu’elle ne soit pas assez lourde au risque de déformer les coutures. Il existe également la solution de séchage à plat. Cette technique est très efficace pour les voiles en nylon. Il faut cependant penser à retourner la voile pour que les deux côtés sèchent parfaitement. Cela évitera la formation des moisissures.

Les jet-boats ou bateaux à jet, les runaboats et les dinghies

Le bateau à jet dits en anglais jet-boats est un bateau mesurant 4 à 8 mètres de long capable d’accueillir jusqu’à 10 personnes et très recommandé pour une croisière d’une journée. Ce bateau ne possède pas d’hélice de navigation, c’est pourquoi il peut être utilisé même pour des navigations en eau profonde. A sa différence, le runaboat mesure tout au plus 7 mètres avec un volant, un pare-brise et des boutons de commande lui conférant la qualité d’un bateau de plaisance. Enfin, les dinghies sont des petites embarcations légères sans cabines utilisées surtout pour les sports nautiques ou pour les activités de pêche.

Les bateaux de pêche sportive, les bateaux-ponton et les bateaux hautes performances

En plus de ces bateaux de plaisance, il y a aussi les bateaux de pêche sportive qui, comme leur nom l’indique, sont des bateaux conçus spécialement pour poursuivre les gros poissons en ayant des moteurs propulseurs placés dans la coque. Les bateaux-ponton sont très stables avec un ponton ayant deux flotteurs cylindriques, et ils sont fabriqués pour avoir la capacité d’effectuer une croisière pas plus de deux jours en accueillant environ 25 personnes. Enfin, les bateaux hautes performances ou offshore ont un design racé et très aérodynamique qui mesure jusqu’à 15 mètres de long et ne peuvent accueillir qu’un maximum de 6 personnes.

Les voiliers, les bateaux de pêche, les bateaux gonflables

Les voiliers sont des bateaux qui utilisent des voiles pour se propulser selon la force de vent qui étaient utilisés au début pour les batailles de navales et le transport de passagers et de marchandises. Ils peuvent être monocoques ou multicoques, et équipés d’un moteur thermique ou électrique. Concernant les bateaux de pêche, ils sont conçus pour les pêches en eau profonde, mer ou eau douce, et les matériaux avec lesquels ils sont fabriqués sont très robustes avec une forte résistance aux agents agressifs et aux UV. Les bateaux gonflables sont ainsi appelés à cause de leurs pneumatiques dotés d’une coque solide et de tubes gonflés.

Les vedettes, les day-cruisers et cabin-cruisers et les yachts

Pour les vedettes, ce sont des bateaux de luxe conçus parfaitement pour les croisières hauturières en étant équipés de climatisation, d’une cuisine, de couchettes et autres les rendant très confortable aux passagers. Le day-cruiser est un bateau fabriqué pour une navigation d’une journée avec une petite et une petite kitchenette et il est très recommandé pour la pêche et le ski nautique. Tandis qu’un cabin-cruiser est le type de bateau à moitié day-cruiser et à moitié vedette permettant de passer plusieurs nuits en mer. Enfin, le yacht est le bateau le plus luxueux à cause de ses équipements offrant un grand confort. Le yacht peut être à voile ou motorisé.

Il faut bien suivre les principes de pilotage

Avant de se lancer en mer, il y a certaines vérifications impératives à faire comme de contrôler le bateau, la météo et faire une mini check-list mécanique. Ceci fait, on peut voir les autres points. Pour bien piloter un bateau, on doit aussi respecter quelques points. Il faut commencer par le respect des règles de navigation dont la plus importante est de ne pas dépasser la vitesse de 5 nœuds dans un rayon de 300 mètres de la côte. Le but de cette règle est d’avoir une vitesse raisonnable qui ne gêne pas les autres et qui évite tout accident. Cette dernière garantit qu’on a une bonne visibilité sur tout l’entourage notamment les récifs et les plaisanciers. Le deuxième principe à suivre à la lettre est de toujours garder une main sur le levier de gaz et de se raccorder au coupe-circuit. C’est ce cordon que l’on accroche au poignet et qui permet la coupure du moteur au cas où vous tombez à l’eau.

Une conduite adaptée à l’état de la mer

Une fois sur mer, vous êtes réellement face à elle et ne pourrez plus faire machine arrière. Pour retourner sain et sauf au quai, vous devez avoir une conduite exemplaire qui est étroitement liée à l’état de la mer. Par exemple, en cas de clapots courts (source d’inconforts), il faut garder une vitesse raisonnable et de les « survoler » tout simplement. En cas de vagues et que le bateau tangue, il faudra bien les négocier et piloter avec souplesse pour les surmonter. La bonne utilisation des trims et des flaps reste aussi un des grands défis d’un bon pilote marin. Ces outils permettent de soulever l’arrière du bateau lors du déjaugeage. Il faut ensuite les relever pour trouver le bon équilibre. Par mer arrière, le bateau a tendance à enfourner, donc il faut soulager l’avant en montant le trim (positif). Par mer en face, par contre, il faut faire le contraire (négatif) en le baissant pour éviter que la coque subisse des retombées très inconfortables.

Il faut toujours faire attention

Le premier principe de pilotage à ne pas oublier lorsqu’on est en pleine mer est de garder le calme et le sang-froid. Il sera de votre rôle en tant que pilote, d’essayer de rassurer vos passagers en cas de problème. En effet, vous devez donner l’exemple et éviter de paniquer et de crier partout. Procéder aux manœuvres avec calme vous permettra d’agir correctement, mais surtout de donner confiance à votre équipage. Votre principale mission en cas de souci sur mer sera alors de stabiliser l’embarquement, d’essayer de gérer la panne s’il y en a, et de faire appel à de l’aide si la situation est hors de contrôle.