Des risques de blessures en natation ?

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Des risques de blessures en natation ?

Si vous avez toujours aimé nager, depuis votre enfance et que vous continuez à nager à chaque fois que vous en avez l’occasion, vous savez que la natation, à proprement parler, n’induit aucune blessure. C’est un sport très complet qui fait du bien à chaque partie de votre corps. Et même si vous ne nagez pas de manière régulière, vous en ressentez les effets bénéfiques pour toutes les fois où vous en faites. Oui, nager est vraiment bon pour la santé, tous les médecins vous le diront, et les médecins sportifs encore plus.

La natation : un sport en toute sécurité

C’est une activité physique excellente pour votre coeur, pour vos membres inférieurs et supérieurs, pour votre dos et votre colonne vertébrale, bref, avec la natation, vous avez tout bon. Si en plus, vous avez la chance de nager souvent, en piscine ou à la mer, vous en tirerez encore plus d’avantages. Qu’en est-il si vous pratiquez la natation en professionnel ? Est-ce qu’en haut niveau, les risques de blessure ou de problèmes de santé existent ? Que devez-vous savoir sur la question ?

La réalité

Les faits montrent que la natation ne cause pas ou si peu de blessures à ceux qui la pratiquent, même à un niveau professionnel. Toutefois, il est important de nuancer ces propos car le fait de nager de manière fréquente et soutenue peut provoquer des microtraumatismes qui, à la longue, peuvent être à l’origine de blessures. Et cela concerne uniquement ceux qui font des longs et intensifs entraînements. Mais cela n’arrive pas de façon systématique, car il est prouvé que tous les nageurs de compétition ne contractent pas ces microtraumatismes et ne subissent pas de blessures. Celles-ci sont un risque qu’encourt un nageur professionnel mais ne surviennent pas forcément. Certains facteurs font que certains en souffrent et d’autres pas.

A l’épaule et au genou surtout

Les zones les plus susceptibles d’être touchées sont l’épaule et le genou. Ce qui fait comprendre que le mal s’attaque aux articulations. Le rachis aussi peut être touché, soit au niveau du cervical soit au niveau lombaire. Mais pourquoi l’épaule ? Tout simplement parce que c’est l’articulation la plus sollicitée en nageant. L’articulation acromio claviculaire ou l’articulation gléno humérale peuvent être atteintes d’une arthrose dégénérative. Ou bien un nageur peut être l’objet de tendinites soit aux épaules soit aux bras, étant donné qu’il doit les propulser constamment. Les muscles adducteurs et rotateurs internes sont les parties les plus exposées, de leur côté, les tendons du long biceps et du sus épineux le sont moins. Quels sont les plus grands facteurs de risques ? Déjà, les hommes sont plus souvent touchés que les femmes, le crawl et le papillon sont les nages les plus responsables de ces microtraumatismes, un volume trop important d’heures d’entraînement également, un trop grand nombre d’années de pratique, une musculation trop forte dans l’eau, une technique de nage non maîtrisée ou encore la pratique d’autres sports qui, eux aussi, sollicitent les épaules et les bras, tel que le tennis.

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